Cette étude, menée par la société Adret Environnement, devait déterminer les types de désordres pouvant exister :
- désordres d’ordre structurel : blessures, caries, fentes, renflements, fissures, déformations, etc. ;
- désordres d’ordre physiologique : stress, carences, dépérissement, etc. ;
- mais aussi la présence de ravageurs : champignons, insectes…
À ce jour, huit arbres présentent des risques potentiels vis-à-vis de la sécurité et leur abattage est fortement conseillé.
- Sur les allées Charles de Gaulle, trois platanes sont concernés car ils montrent soit :
- une forte perte de vigueur de la couronne due à de lourdes tailles qui ont créé des caries profondes sur les charpentières ;
- la présence d’un champignon lignivore.
Les sondages au résistographe, appareil permettant d’évaluer la condition des arbres sur pied, mettent en évidence une pourriture étendue sur la base du tronc et les parties basses du collet. Une incertitude sur la stabilité de l’arbre est sensible dans cette situation.
- Au Moulin du Roy, cinq arbres sont concernés :
- un cèdre qui avait subi un étêtage sévère dû à la foudre, présente une forte perte de vigueur liée à la pourriture racinaire qui remonte dans le tronc ;
- les pins noirs atteints par le champignon pathogène Diplodia Sapinea ou infectés par le Phellin du pin.
Les travaux d’abattage sur les allées Charles de Gaulle seront réalisés par le service Espaces Verts de la ville et, au Moulin du Roy, par l’entreprise Ecovana.
Il faut noter qu’il est difficile de replanter des arbres sur les sites d’abattage pour plusieurs raisons :
- un jeune arbre serait étouffé par les arbres existants car il n’aurait pas assez de lumière pour pousser et risque, de plus, de se développer de manière anarchique par manque d’espace ;
- les racines des arbres sont entremêlées sous la terre et le creusage d’un trou pour planter abîmerait les autres arbres.
La mairie s’engage néanmoins à replanter huit arbres de différentes essences, sur un ou plusieurs sites à déterminer. Les plantations seront planifiées autour de la Sainte-Catherine « où tout prend racine. »