Publié le 28 Mar 2022
C’est la loi du 6 décembre 2012 qui a institué le 19 mars Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, date du Cessez-le-feu en Algérie.
Cette journée permet de commémorer les accords d’Évian du 18 mars 1962, de rassembler et rendre hommage à toutes les victimes civiles ou militaires qui sont tombées durant la guerre d’Algérie et les combats au Maroc et en Tunisie.
L’équipe du Conseil Municipal des Jeunes était présente pour assister à la cérémonie.
La cérémonie a commencé par un discours de Mario Garonzi, président de la Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie.
Après la lecture par Christelle Febvre, conseillère municipale déléguée aux Anciens Combattants, du discours rédigé par Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants, c’est Jérôme Garcia, adjoint au maire, qui a pris la parole. Voici le texte qu’il a écrit et lu, à l’heure où la guerre fait rage aux portes de l’Europe :
Messieurs les Anciens Combattants d’ici, de Revel et alentours,
Vous, vos épouses, vos familles, nous devrions vous appeler les éternels combattants.
Vous avez d’abord combattu sur les terrains d’une guerre affreuse et puis toute une vie, vous avez combattu pour le souvenir.
Grâce à vous, nos vies ont été sensibilisées au poids de la douleur, au fardeau de la peur et à la légèreté de vivre en liberté.
Aujourd’hui que la guerre est à nos portes, vos efforts de toute une vie pour le souvenir prennent encore une autre dimension.
Si nous sommes autant attachés à la paix, c’est grâce à vous. Si nous sommes autant sensibles à l’exode des populations et si nous avons autant envie d’aider les plus fragiles, c’est aussi grâce à vous.
Dans les semaines qui viennent, dans le courant du mois de mai, vous raconterez aux élus du Conseil Municipal des Jeunes des anecdotes, des histoires de vos vies : ce jour où vous avez reçu la lettre pour partir à la guerre, le voyage en train jusqu’à Marseille, le retour à la maison et le vide laissé par un ami.
Nous noterons toutes vos histoires parce qu’elles sont notre histoire aussi.
Elles traverseront le temps et nos vies d’année en année.
Des histoires pour dire que le combat pour la liberté et la paix ne doit jamais s’arrêter.
Votre combat pour le souvenir et la paix sera le nôtre.
Votre combat pour la liberté et la paix ne va jamais s’arrêter.
Et votre mémoire sera notre avenir.